dimanche 21 octobre 2012

Babel

Autre exposition du Palais des Beaux-arts de Lille et préambule de l'exposition "Fables du paysage Flamand", on y admire quelques planches de BD de Schuiten et un dessin de Boucq autour de quelques travaux plus contemporains. Je vous laisse à disposition le pdf d'un document offert à l'entrée du l'exposition sur les questions que l'on peut se poser sur la Tour de Babel et le dossier de presse. 




Médaille de Caspar Gottlieb Lauffer (Nuremberg 1700-1745)
Prise de Lille en octobre 1708 par Eugène de Savoie.

Fable du paysage flamand (mise-à-jour)

Du 6 octobre 2012 au 14 janvier 2013, une exposition consacrée au paysage flamand a ouvert ses portes au Palais des Beaux-arts de Lille. Des oeuvres choisies de Bosch, Brueghel, Bles, Bril ou Patinir et de quelques petits maîtres raconteront les paysages flamands, du réel au fantastique et promettent une visite très riche d'une imagerie très caractéristique des Flandres du XV et XVIe siècle.  (Télécharger le dossier de presse). Je m'y suis rendu hier, avec une vive impatience n'ayant pu m'y rendre dès l'ouverture le 6 octobre. J'en suis ressorti totalement étourdi, rêveur et enivré, bien plus que je ne l'aurai imaginé. Placée au rez-de-chaussée de l'espace le plus en lumière du musée, servi par une scénographie fluide et intimiste, l'exposition propose des oeuvres choisies avec un goût certain. Les oeuvres sont réparties sous plusieurs thèmes : de multiples tentations de Saint-Antoine, tours de Babel (dont l'impressionnante peinture à l'huile de Tobias Verhaecht de 172cm sur 225 cm), des paysages anthropomorphes, de nombreuses fables, des visions infernales, etc. Plus on avance, plus nos rétines se remplissent de virtuosité indécente et de créativité folle. Cette dimension fantastique mêlée au réel fascine. Roche, nuage, terre, feu, eau, tout est vivant autour des personnages et s'anime autour d'une harmonie divine. Les photos y étant interdites, je ne peux malheureusement pas proposer quelques images sur ce blog. 

Pour celles et ceux qui ne pourraient pas se rendre à cette exceptionnelle exposition, je vous conseille l'achat du hors série n°65 de "L'estampille, l'objet d'art". Vous pourrez y admirer l'essentiel des petites perles exposées temporairement au Palais des Beaux-Arts de Lille. 


Affiche de l'exposition



L'estampille l'objet d'art n°65

mercredi 22 août 2012

Histoire de la laideur - Umberto Eco


Ce voyage, proposé par le sémiologue et écrivain Umberto Eco, répertorie avec finesse les différentes manifestations du laid au fil des siècles. Il s'appuie sur une iconographie très riche, en puisant essentiellement dans l'histoire de l'art. Cet ouvrage permet de commencer à répondre à la question "pourquoi est-ce laid ?". Les réponses sont multiples et parfois surprenantes puisqu'elles réveillent une partie de notre inconscient collectif. Loin d'être un catalogue iconographique d'universitaire, ce travail est accessible sans vulgarisation excessive, avec la plume d'Eco qui colore le tout. J'y ai découvert le concept freudien de "L'inquiétante étrangeté"  qui peut correspondre à une situation mettant mal à l’aise, qui suscite une épouvante angoisse due à une la rupture avec la rationalité rassurante du quotidien. On retrouve ce sentiment, parfaitement exprimé par certains artistes, lorsque l'on regarde certaines oeuvres d'arts. Eco donne en exemple la peinture de Balthus "la chambre" .Mais il me viendrait aussi à l'esprit certaines oeuvres de Goya ou à certaines peintures de "jeune fille et la mort" de la Renaissance germanique ou encore l’œuvre d'Edvard Munch.




dimanche 19 août 2012

Nature morte

Dans la tradition de la peinture flamande, je m'exerce à quelques peintures à l'huile, dont voici les deux premières en cours. Il faut s'armer de patience pour supporter les temps de séchage dans une aire où on exige du résultat rapidement. Des dosages précis et modérés de siccatif et une méthode structurée semblent seuls permettre de réduire juste un peu les temps d'attente entre les "séchages", sans risquer de détériorer l'"épiderme" de la peinture. Croiser la réalisation de plusieurs peintures est aussi une solution efficace. 

Natures mortes en cours...

  1. Nature morte aux raisins : première peinture avec une réappropriation des techniques qui m'a pris beaucoup de temps à cause de quelques maladresses, nécessitant d'augmenter le nombre de couches et les séances. La grisaille est presque finie, à moi la couleur d'ici normalement 3 à 4 semaines. 
  2. Nature morte à la pince de crabe : deuxième peinture, plus petite, avec une méthode déjà plus aboutie, tirant profit des leçons de la peinture précédente. La semaine prochaine, j'attaque le lit de la peinture au  brun van Dyck. 

lundi 2 avril 2012

Musée des beaux-arts de Dunkerque

Je poursuis mon petit tour des musées du nord avec ces quelques images. Il y a toujours de bonnes surprises dans ces collections "planquées" entre deux installations d'art contemporain confuses dont je me suis abstenu de prendre des photos ;)